Quand on évoque la dangerosité des ondes nous avons pour la plupart d’entre nous avons connaissance de la dangerosité des ondes dites ionisantes. Ces ondes du spectre de très haute fréquence comme les rayons X sont connues pour arracher des ions à la matière et endommager l’ADN.

L’analyse de la littérature scientifique évaluée par des pairs révèle des effets moléculaires induits par les ondes artificielles (RF) non ionisantes dans les cellules vivantes ; cela comprend l’activation significative de voies clés générant des espèces réactives de l’oxygène (ROS), l’activation de la peroxydation, les dommages oxydatifs de l’ADN et les modifications de l’activité des enzymes antioxydantes.

Cette revue scientifique 1 montre par ailleurs que 93 études/100 observent des effets biologiques.

Cet article documente l’augmentation du stress oxydatif et les dommages possibles sur l’ADN, notamment par une excitation anormale de ce que l’on appelle les canaux calciques. 

Introduction sur les canaux ioniques

Les canaux ioniques sont des protéines membranaires qui permettent le passage sélectif de la membrane cellulaire par des ions (Na+, Ca2+, K+, Cl, …) suivant les gradients électrochimiques

La plupart de ces canaux ioniques dans les membranes cellulaires sont « électrosensibles » ou « dépendants de la tension » (VGIC).

Ils s’ouvrent ou se ferment par des forces électriques sur leurs capteurs de tension exercées par des changements de tension transmembranaire V≥ 30 mV.

Effets biologiques des ondes sur les canaux calciques

Les études scientifiques montrent qu’une exposition prolongée aux ondes artificielles provoque l’ouverture et la fermeture irrégulières des canaux ioniques à potentiel (VGIC) dans les membranes cellulaires.

Les champs électromagnétiques artificiels induisent des perturbations des VGIC modifiant ainsi les concentrations normales d’ions dans la cellule.

L’équilibre électrochimique et l’homéostasie de la cellule sont ainsi perturbés, de même que l’état d’oxydoréduction de la cellule. Cela entraîne une (sur)production d’espèces réactives de l’oxygène (ROS).

Parmi ces ions, le calcium est le plus étudié 2,c’est aussi l’ion avec laquelle une cellule se suicide, ce que l’on appelle l’apoptose. Lorsque qu’une cellule acquiert trop de mutation génétique les canaux calciques s’ouvrent pour précipiter le calcium à l’intérieur de la cellule générant ainsi sa mort. La littérature scientifique 3 suggère que les champs magnétiques induisent des changements dans ce processus apoptotique dans de nombreux types de cellules et dans de nombreuses conditions expérimentales.

Niveaux relatifs de calcium à l’intérieur de la cellule par rapport à l’extérieur de la cellule 4.

Génération de stress oxydant et d’inflammation

Le passage en excès des ions va déclencher une surproduction de radicaux libre (RL) dont notamment le superoxyde et le monoxyde d’azote. Ces RL inoffensifs seuls deviennent dangereux une fois combinés l’un avec l’autre, formant ainsi un oxydant biologique puissant et nocif : le peroxynitrite. Cet oxydant contient de l’azote dans sa structure, il est classé comme une espèce azotée réactive (RNS).

Les dommages induits par le peroxynitrite déclenchent une réponse inflammatoire du système immunitaire 5. Cette inflammation amplifie le stress oxydant 6 , aboutissant ainsi à un cercle vicieux :

Le cercle vicieux de l’inflammation de bas grade 7

Cette production accrue de peroxynitrite déclenchée par une saturation aux ondes artificielles a fait l’objet de nombreuses études et la science s’accorde sur ces effets déletères pour notre santé 8. Il a la capacité d’endommager presque tous les tissus importants du corps, comme nos précieuses membranes cellulaires, les protéines, les mitochondries, les cellules souches et non seulement notre ADN mitochondrial mais aussi notre ADN nucléaire 9.

Effets du péroxynitrite 10

Impact sur l’ADN

Les anomalies de l’ADN induites par les radicaux libres sont en effet au cœur des altérations biologiques observées. On sait maintenant que les effets génotoxiques résultant de l’exposition à la téléphonie mobile, aux radars et aux autres types de radiofréquences ou hyperfréquences, consistent essentiellement en la survenue à la longue de cassures de l’ADN et/ou de mutations induites par le stress oxydant, qu’il s’agisse de l’ADN nucléaire ou de l’ADN mitochondrial 11.

Voir les travaux du Professeur Panagopulos 12.

Exemple de fragmentation de l’ADN dans les cellules ovariennes de la mouche des fruits après exposition aux CEM

Les champs électromagnétiques ionisants ont l’énergie nécessaire pour casser les brins d’ADN et donc être directement mutagènes, alors que les rayonnements non ionisants sont indirectement mutagènes par le biais des radicaux libres produits dans la cellule (contrairement au dogme établi depuis ces dernières années et en particulier par l’ICNIRP, selon lequel les rayonnements non ionisants ne possèderaient pas l’énergie suffisante pour casser les brins d’ADN et causer des mutations)

Les cellules sont plus ou moins les mêmes dans tout le monde animal, y compris chez les êtres humains : mêmes structures, mêmes membranes, mêmes fonctions cellulaires.  

La santé commence au niveau cellulaire !

C’est la raison pour laquelle nous pouvons nous attendre à voir et à constater les mêmes effets chez l’homme que chez les animaux.

Pour compléter ces effets sur l’ADN, d’autres études 13 ont identifiés l’existence de séquences génétiques spécifiquement sensibles aux champs électromagnétiques et agissant comme une sorte d’antenne, en réponse à ces derniers, par l’activation des gènes concernés. Cette découverte comporte l’expression de «protéines chaperonnes» HSP27 et HSP70 dont on sait qu’elles sont des marqueurs de stress cellulaire et d’inflammation, elle prouve l’effet des champs électromagnétiques sur l’ADN de nos cellules et par conséquent, la toxicité de cet effet.

Impact du péroxynitrite sur notre santé

Pour résumé le paragraphe précédent, voici les grandes étapes des ondes sur notre santé :

1 – Une exposition chronique aux ondes artificielles provoque une ouverture disproportionnée des canaux VGCI

2 – Ce calcium anormalement élevé à l’intérieur des cellules active alors la synthèse de l’oxyde nitrique et du superoxyde.

3 – Proportionnellement au produit de la concentration d’oxyde nitrique par la concentration de superoxyde se forme le peroxynitrite, un oxydant nocif pour l’organisme.

4 – Un cercle vicieux entre stress oxydatif et inflammation s’auto-alimente, faisant le lie d’une l’inflammation chronique à l’origine des maladies de civilisation.

5 – Une exposition au-delà des valeurs biologiques admises aux ondes peux générer une détérioration de nos précieuses membranes cellulaires, des protéines, des mitochondries, des cellules souches et non seulement notre ADN mitochondrial mais aussi notre ADN nucléaire démontrant un impact similaire aux ondes ionisantes qui casse l’ADN.

Effets de la cassure des brins d’ADN 

Ces étapes se produisent plus fréquemment dans certaines cellules que dans d’autres. En effet, toutes les cellules ont des VGCC, mais certains tissus en ont des concentrations beaucoup plus élevées, car ils dépendent davantage du calcium pour réguler leur fonction. Ces tissus comprennent le cerveau, le cœur et les organes reproducteurs, les tissus mêmes qui sont le plus touchés lorsque vous êtes exposé aux champs électromagnétiques.

C’est probablement la raison pour laquelle les maladies neuropsychiatriques telles que l’anxiété, la dépression, le trouble déficitaire de l’attention / hyper-activité (TDAH) et l’autisme ; les maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer ; et la baisse des taux de fécondité a explosé au cours des deux dernières décennies.

Un effet connu depuis 30 ans

L’impact des effets des champs électromagnétiques (CEM) non ionisants sur l’ADN est connu depuis déjà une trentaine d’année alors que les niveaux de puissance des haute fréquence était bien moins important qu’ils ne le sont aujourd’hui.

Les professeurs Henry Lai et Narendra Singh de l’Université de Washington ont mené une série d’études de 1994 à 1998 en choisissant de travailler avec des niveaux de rayonnements CEM considérés comme “sûrs” selon les normes gouvernementales de l’époque afin de rendre leurs résultats applicables à la vie quotidienne.

Leurs découvertes ont été alarmantes : même une exposition aussi courte que deux heures à ces rayonnements (de 0,25 ou de 0,5 millitesla (mT)) a augmenté le nombre de cassures dans les brins d’ADN des cellules cérébrales de rats vivants 14. Ce qui est encore plus préoccupant, c’est que ces cassures dans l’ADN ont persisté pendant des heures après la fin de l’exposition, suggérant que les CEM déclenchent des processus de dommages continus.

Des études supplémentaires ont corroboré ces résultats, montrant que les CEM pouvaient provoquer des effets génotoxiques, endommageant l’ADN, à des niveaux bien inférieurs aux normes de sécurité actuelles pour des technologies courantes telles que les téléphones cellulaires et les réseaux Wi-Fi. Ces dommages à l’ADN, tels que des micronoyaux, sont fortement liés au cancer.

En 2009, le professeur Hugo W. Rüdiger de l’Université médicale de Vienne a mené une étude examinant 101 articles sur les effets des CEM à basse fréquence sur l’ADN. Ses résultats ont montré que la majorité des études rapportaient des effets génotoxiques des CEM 15.

En résumé, il existe de nombreuses preuves que les rayonnements non ionisants peuvent perturber le matériel génétique des cellules exposées, soulevant ainsi des préoccupations quant à leur impact sur la santé humaine.

Les plantes ne sont pas exonérées par les effets des ondes

Les humains ne sont pas les seuls êtres qui sont négativement affectés par les ondes électromagnétiques artificielles : les plantes et les animaux ne les tolèrent pas non plus.

L’étude des effets des champs électromagnétiques chez les plantes est importante car elle contrecarre cette facilité d’interpréter les effets des ondes comme étant de nature psychotique, causés par un effet nocebo, très fréquemment diagnostiqué comme telle chez les personnes hyper-électrosensibles (EHS). En-effet, Jusqu’à preuve du contraire, les végétaux ne possèdent pas de psychisme.

Les plantes sont capables de détecter les champs électromagnétiques. Elles sont très sensibles aux champs magnétiques et électromagnétiques naturels qui interviennent dans leur croissance, développement et évolution. Or toute perturbation par des champs électromagnétiques artificiels leur cause un traumatisme 16. Ainsi de façon pathologique, elles sont tout autant intolérantes aux radiofréquences 17 et aux extrêmement basses fréquences fabriquées par l’homme 18.

Tout comme les CEM qui font des ravages dans le corps humain en activant les canaux calciques voltage-dépendants (VGCC), on retrouve des effets similaires sur les plantes 19 Cela signifie que les plantes subissent tout autant un stress oxydatif et des dommages à l’ADN similaires à ceux des humains et des animaux 20.

Effets du radar sur les plantations d’un trottoir à Valladolid en Espagne (détecteur de vitesse de 24Ghz) – Photographie de Alfonso Balmori 21

Cela explique probablement pourquoi les arbres qui se trouvent à proximité des antennes subissent des dommages 22.

Les références de l'article  : 

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